L'infini + un - Amy Harmon

Titre : L'infini + un

Auteur :Amy Harmon
Date de sortie : 17/09/2015

Editeur : Collection R

Résumé :

Alliés improbables, hors-la-loi malgré eux, amoureux contre vents et marées, ils défient le destin.
Après Nos faces cachées, le nouveau roman phénomène d'Amy Harmon.

Superstar internationale, Bonnie Rae Shelby a tout pour elle : l'argent, la beauté, la gloire et... l'envie d'en finir avec la vie.
Finn Clyde, lui, n'est rien et ne possède rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. La seule chose qu'il demande : qu'on lui donne enfin sa chance.
Une main tendue et quelques coïncidences plus loin, et les voilà engagés dans un périple qui pourrait les transformer que les anéantir.
Une romance addictive ou il est question d'étoiles filantes, aussi bien de cages plus ou moins dorées et de destinées forgées envers et contre tout.

Mon Avis :

Tout d'abord il faut savoir que L'infini + un est le tout premier livre que je lis de Amy Harmon. J'ai , pourtant, les faces cachées dans ma pal depuis longtemps, mais allez savoir pourquoi, je n'ai jamais été vraiment motivée pour le lire.
Si j'ai acheté ce livre vendredi, c'est d'abord sur un coup de tête. Je l'avais déjà aperçu l'après-midi quand je suis allée chercher une de mes commandes, mais j'avais réussi à me retenir. Puis j'ai gardé en tête la petite phrase sur la couverture : "L'une de mes lectures préférées" Colleen Hoover.
Cette phrase raisonnait dans ma tête, et lorsque je rentrais avec ma fille du lycée, on a fait un détour à Leclerc... Bref, on l'a pris pour sa couverture, pour le Road Trip et surtout, à cause de Colleen Hoover ... (Oui, j'suis faible, influençable, et le marketing marche bien donc!)
Bref, venons-en au livre!

Par où commencer ???
Déjà au début, j'ai eu peur ! Avec l'épilogue, j'avais peur de la fin du livre. Bonnie and Clyde.. Sérieux quoi... Même sans connaître l'histoire, on sait comment elle se termine.. Mais bon, passons :D

Un gros point positif dès le premier chapitre : le style d'écriture !! J'ai été étonnée, et agréablement surprise ! Jusqu'à maintenant j'ai toujours eu du mal lorsqu'un livre n'était pas écrit à la première personne. Je ne sais pas pourquoi, mais du moment que je m'aperçois que je lis avec un narrateur externe, je bloque.. Et là, avec la double narration : La narration interne, et la narration externe omnisciente (c'est comme ca qu'on dit ?) je suis tombée sous le charme de la plume de l'auteure !!!
Concernant les personnages, je ne suis pas tombée amoureuse seulement de Clyde, mais aussi de Bonnie !! En général, c'est souvent le garçon qui a ma préférence... Mais là, j'ai d'abord super aimé Bonnie : on comprend dès le départ qu'elle a pas une vie facile, même si on pourrait croire qu'elle a tout... Mais non.  Et on apprend à aimer Clyde aussi bien-sûr.
J'ai aussi apprécié que ce livre soit New adult, mais en même temps qu'il soit Tout Public !! D'ailleurs, je me demande comment les blogs vont classer ce livre... lol New adult pour le client Young adult ? :D
J'aimerais bien vous citer tout ce qui m'a plu dans ce livre... Mais en même temps, je vous conseille de garder du mystère, de ne pas chercher trop à savoir ce qui se passe... Pour garder les bons effets de suprises :D. quelques mots clés quand même : Paradoxe, Infini, Univers ...

Juste pour résumer, je dirais que j'ai trouvé la réponse à :

Combien fait L'infini + un :

L'infini + un = (Qualité de MaybeSomeday (musiques et poésie) + Qualités de Nos étoiles contraires (sentiments et émotions) + Qualité de Loin de tout (road trip, romance)) - les défauts de ces livres.

L'infini + un = Perfection ?

Ma Conclusion à la fin de cette chronique :Ce livre a tellement de bons passages, il se passe tellement de choses, que j'ai oublié de parler de plein de trucs... Juste un conseil donc : Lisez ce livre et faites-vous votre opinion ;)
Pour moi, c'est un coup de coeur et je lirai Nos Faces Cachéestrès bientôt, c'est sûr !

Ma Note : 19/20

Extraits : A lire à vos risques et périls si vous n'avez pas lu le livre...
"— Qu’est-ce qui s’est passé en vingt-quatre heures qui t’a donné envie de te foutre à l’eau ?
— Je ne l’aurais peut-être pas fait, ai-je fini par répondre après un long silence.
Je ne voyais pas quoi dire d’autre sans lui déballer toute ma vie.
— Tu as sauté. Mais là n’est pas la question, Bonnie, a constaté Clyde à voix basse.
— Je n’ai pas d’autre réponse, Clyde.
— Alors toi et moi allons devoir nous séparer.
— Hein ? Répète un peu pour voir ?
— Toi et moi allons devoir nous séparer, a-t-il rétorqué fermement.
Dans l’éclairage trouble, son regard était d’acier.
— J’aime ton accent. Tu fais un drôle de truc avec les r. Redis « séparer ».
— Hein ? a soupiré Clyde en levant les mains au ciel.
— Ça en revanche, c’était pas super cool. Tu l’as prononcé comme moi. Hein ? ai-je hurlé. Tu vois. On le dit pareil."

"- .... Il essaiera de me convaincre de rentrer et il me remontera le moral, comme d’habitude. Il me dira que le temps…
— Le temps, quoi ? a demandé Clyde.
— Le temps guérit toutes les blessures, non ? C’est pas ce que dit le dicton ? Une vieille femme de Grassley qu’on appelait Annie des Appalaches disait toujours : « Le temps guérit peut-être les blessures, mais c’est pas un chirurgien esthétique."

"Tout ce pour quoi je croyais travailler n’était qu’un mensonge. Tu comprends ce que je veux dire ? L’argent facilite les choses. Il peut même changer ta vie, mais il ne peut pas changer les gens. Toute ma fortune n’a pas suffi à sauver Minnie et n’a rien fait pour arranger ma famille."

"— C’est quoi ton type, Finn ? J’ai pas l’impression que tu en aies un.
— Je sais pas. Grande, mince, intelligente. Discrète. Bonne en maths, répondit Finn en haussant les épaules.
— Tu décris un double-décimètre, pas une fille.
— Je me décris moi-même, acquiesça Finn en riant.
— Oh, comme ça serait marrant de sortir avec toi-même. "

"« — C’est ma théorie personnelle, poursuivit-il. J’ai pas la même façon de raisonner que papa et toi, mais c’est super valable, mec. La nana que tu crois faite pour toi ne l’est jamais. Un jour, une fille va se pointer et te prendre par surprise. Et elle bouleversera ta vie, affirma Fish comme s’il en était absolument certain.
— Ah ouais ?
Finn voulait se barrer. Mais il ne le ferait pas. Il attendrait que son frère soit prêt à quitter le bar. Qui sait quand ça arriverait.
— Oh ouais. Et je te garantis qu’elle ne sera pas ton genre. Et tu vas te mettre à faire des plans, à réfléchir, à faire des listes. Et rien ne marchera.
— Ce n’est pas ta théorie, Fish, c’est de la chimie. Les contraires s’attirent.
— Ouais. Mais c’est plus que ça. Il y a des contraires qui ne s’attirent pas. Il faut que ce soit le bon contraire. Et tu ne sais pas ce que tu as décroché…
— Jusqu’à ce que tu l’aies perdu ? acheva Finn.
Le cliché était éculé, et Finn n’écoutait que d’une oreille. Il reposa les yeux sur Jennifer et reconsidéra les choses.
— Jusqu’à ce que tu l’aies perdu, mec. Et alors tu te demanderas ce qui t’est passé dessus et je me marrerai comme une baleine en disant : « Alors, c’est qui le génie, maintenant ?  "

"— On peut savoir pourquoi tu m’as raconté tout ça ? a-t-il fini par demander.
— Quand tu m’as embrassée, j’ai ressenti plus d’intensité dans ce baiser furieux que les trois ou quatre fois où j’ai couché avec quelqu’un. Et j’ai compris que ce n’était pas un mensonge finalement. C’était mon meilleur baiser. De loin. Alors dis-moi ce que je dois faire pour en mériter un autre, parce que, de manière assez embarrassante, je me retrouve toujours en train de quémander de l’affection et même si j’en ai plus rien à foutre de rien, je ne pense pas pouvoir être humiliée davantage.
— Ce baiser ne signifie rien, Bonnie Rae. Je t’ai embrassée pour éviter de t’étrangler. C’est tout. Et il n’y en aura pas d’autre parce que la prochaine fois que j’aurai envie de te tuer, je me barrerai sans toi."

"Et j’ai découvert alors que j’étais affamée depuis longtemps. J’avais faim d’amitié, d’affection, de connexion. Et, encore plus étrange, j’avais faim de Finn Clyde."

"Shayna Harris avait manifestement une vie bien merdique. Et le problème avec la merde, c’est qu’on a beau essayer de s’en débarrasser, l’odeur est tenace."

"— On est où ?
...
... mais j’ai levé les yeux vers les étoiles. Elles brillaient et la nuit était si calme et si froide que chaque paillette lumineuse réclamait mon attention. J’aurais aimé pouvoir renverser le monde pour me laisser tomber entre elles et les attraper en flottant. Maudite soit la gravité qui m’enchaînait au sol. "
...
— Au centre de l’univers.
Finn s’était redressé et il avait levé les yeux vers les étoiles lui aussi.
— Le Nouveau-Mexique est le centre de l’univers ?
C’était un bien meilleur slogan que « Endroit le plus sympa de la Terre ». Il fallait qu’ils changent leur panneau.
— Si tu voyages dans n’importe quelle direction à partir d’ici, tu n’atteindras jamais le bout de l’espace. (Il ne me regardait pas en parlant, et j’ai arrêté d’observer les étoiles pour tourner les yeux vers lui.) Tu peux être n’importe où sur Terre, techniquement, tu es au centre de l’univers. Nous sommes entourés par un espace infini.
— Tout cet espace me donne l’impression de flotter. Sans espoir de retour. "

"— Je ne veux pas être sans toi, Bonnie ! Tu comprends, ça ? Je t’aime ! Je te connais depuis une semaine. Et je t’aime ! À la folie ! Je serais prêt à me jeter du haut d’une falaise pour toi ! Mais j’en ai pas envie ! Je veux vivre. Je veux vivre avec toi ! C’est ça que tu veux ? Ou tu veux toujours te jeter du haut d’un pont ou tomber sous une rafale de balles ? "

J'arrête là car sinon j'vais écrire tout le livre