Titre : Le silence de Mélodie
Auteur : Sharon M. Draper
Date de sortie : 22/01/2015
Editeur : Michel Lafon
Inclassable, à mettre dans toutes les mains !
Inclassable, à mettre dans toutes les mains !
Extraits :
"Pendant deux longues années, je l'ai attendu. Deux longues années, où il a été le centre de mon univers. Le seul contact de mon portable programmé en numérotation rapide. L'objet de mes premières pensées, chaque matin, et des dernières, chaque soir. Et aujourd'hui ...?Aujourd'hui, j'ai une certitude. ça ne peut plus durer.""D'un côté, le monde nous apprend que l'Amour avec un grand A détruit tout sur son passage et que sans lui la vie n'a pas de sens. D'un autre, il nous rebat les oreilles avec l'idée que nous ne devrions faire aucun sacrifice ou effort pour le trouver, au risque de devenir des filles faibles,asservies, désespérées et idiotes."
Extraits :
"— Ce n’est pas la mort qui t’a frappée, Layken. C’est la vie. La vie est comme ça. Elle n’est pas facile. Elle est semée d’embûches. Tout le monde te le dira. "
"Je m’effondre sur le canapé et pleure, la tête entre les mains. La quantité de larmes qu’une personne peut produire m’étonnera toujours. Un soir, après la mort de mon père, j’avais tellement pleuré que je commençais à m’inquiéter d’abîmer mes yeux. Pour vérifier, j’ai tapé « peut-on trop pleurer ? » sur Google. Apparemment, au bout d’un moment, on s’endort automatiquement pour que le corps rattrape son manque de repos. Donc la réponse est non. On ne peut pas trop pleurer.
[...]
Je me suis encore endormie dans le lit de Will. Je le sais parce que, quand j’ai ouvert les yeux, j’avais arrêté de pleurer. Vous voyez ? On ne peut pas trop pleurer. On finit toujours par s’endormir."
"— Ce n’est pas vrai ! Tu n’as pas de copain ? On va réparer ça ! dit-elle.
— Pas la peine. Ce n’est pas cassé. "
"Je l’écoute en essayant d’assimiler tout ce qu’il me dit. Mais tout ce que j’entends, c’est : « On ne peut pas être ensemble… bla-bla-bla… On ne peut pas être ensemble. »"
Si vous voulez comprendre pourquoi je lis autant :