vendredi 25 mars 2016

Caroline & West 1 Plus loin - Robin York

Titre : Caroline & West T1 : Plus loin
Auteur : Robin York
Date de sortie : 19/02/2016
Editeur : Milady
New Adult limite érotique ?

Résumé :

La réputation de Caroline est ruinée depuis que son ex a publié sur Internet des photos d’elle en pleine action. Alors qu’elle tente de faire disparaître toute trace de ce scandale, un garçon qu’elle connaît à peine prend sa défense. West n’est pourtant pas un jeune homme fréquentable, ce n’est un secret pour personne. Le père de Caroline a beau interdire à sa fille de lui adresser la parole, elle se sent irrésistiblement attirée par lui. Finira-t-elle par lui dire qu’elle voit en lui autre chose qu’un bon ami ?


Mon Avis :

J'avais ce livre dans ma liseuse depuis quelque temps, et puis, la couverture en fait ne e donnait pas vraiment envie.. La petite phrase en bas accroche pas mal, mais sinon, je ne sais pas, je trouvais les couleurs sombres, pas très gaies. Mais bon.. J'avais gardé le livre dans un coin de ma tête, car on me l'avait comparé un peu avec Marked Men 1 (Rule). Sur facebook d'ailleurs, je me souviens qu'on m'avait mêem dit que j'allais certainement préférer celui-ci à Marqued Men, car "plus profond"

Hum, j'ai terminé le livre hier soir, et comment vous dire? J'ai longtemps hésité à faire cete chronique en fait..

Déjà, le début.. J'ai trouvé le rapprochement entre Caroline et West, au 3è étage de la bibliothèque vraiment très... rapide.. Sans parler des pensées très claires de Caroline.. dès le départ quoi !
J'veux dire, c'était vraiment très très rapide j'ai trouvé.. Presque pas du tout plausible..
Heureusement, on a le droit à la double narration, donc quand arrivait le tour de West ca me permettait un peu de reprendre espoir..

En fait, j'avais l'impression de lire un livre érotique, qui voulait se faire New adult.. Quand on passe le cap des premiers chapitres, et qu'on entre enfin dans l'intrigue, ca va mieux.. Bon, malheureusement, l'histoire de Caroline, même si elle est grave dans l'idée, j'ai trouvé que c'était un peu survolé... Je veux dire, on passe des pages et des pages sur des scènes qui n'ont pas réellement besoin d'être si détaillées, et en même temps, j'ai trouvé dommage qu'on ne s'arrête pas plus longtemps sur les vrais problèmes..

En fait, j'ai trouvé le sujet hyper intéressant, très grave et donc c'est sur, c'est important d'en parler, et le fait d'écrire des romans sur ce sujet, c'est sûr, ça peut être un bon outil de prévention/information... Mais le truc qui est dommage c'est que ce soit un bouquin qui ne soit pas à mettre dans toutes les mains.... J'veux dire.. Jamais de la vie je le mettrais dans les mains de ma fille quoi !!

quand j'ai refermé le livre en fait, je m'suis demandée quel était vraiment le but de l'histoire.. J'me demande encore...

Bon, sinon, si on met de côté ce qui m'a dérangé (parce que je sais que certaines lectrices n'ont aucun problème avec ce qui m'a dérangé moi) les personnages sont super attachants.. Et si je compte lire la suite dès sa sortie, c'est clairement grâce à West... Vraiment cette fin !!!

En fait, cette lecture pour moi, c'était un peu une lecture douloureuse.. Pas au point de Archer's voice, car la fin est quand même meilleure, mais un peu comme Nos faces cachées... Ca m'a pris aux tripes, y'avait des moments très forts en émotions, mais en même temps, comme j'avais été spoilée, comme je connaissais la fin, j'étais frustrée ...

Finalement, j'ai eu du mal à me décider pour ma note...


En fait, je ne recommanderais pas ce livre..
je ne le déconseille pas non plus : l'histoire est belle,  mais voilà, y'a d'autres livres, je pense, qui sont à lire avant celui-ci..

D'ailleurs, quand je pense à Marked men, finalement, même si on pense que j'aurais préféré celui-ci, franchement non : j'ai préféré Marked Men, Ten Tiny Lie : Mentir de K.A. Tucker aussi d'ailleurs...

Finalement j'aurais compris un truc avec cette lecture : j'ai du mal avec les livres quand je me demande si on a pas franchi la limite entre New adult et érotique.. Là vraiment, j'me suis posé la question très vite, et pendant assez longtemps..


Ma Note : 15/20

Argent



Extraits :
— Tu as dormi un peu avant de venir ?
— Oui, quelques heures. Et puis j’ai fait une longue sieste juste après les cours. Regarde, dis-je en me tournant pour qu’il voie l’empreinte du coussin sur ma joue. J’essayais de relire mes cours de littérature, mais je me suis endormie sur le canapé et me suis marquée à jamais au fer rouge du velours côtelé.
West se penche sur moi pour inspecter l’empreinte qui demeure, même plusieurs heures plus tard. Il pose trois doigts le long de ma mâchoire, très légèrement, pour me faire incliner la tête.
C’est comme ça que j’imagine notre premier baiser. Lui, une cannette à la main, un petit sourire aux lèvres, m’attirant vers lui d’une main experte.
J’inspire lentement.
Du calme, Caroline. Il regarde ta joue parce que tu le lui as demandé. C’est tout.
— Joli, commente-t-il. Je suis jaloux.
— De ma sieste ?
— De ton coussin.
Je reste plantée là tandis que le feu me monte lentement aux joues. Le souffle court, je tente de me convaincre qu’il n’a pas vraiment dit ça. »


— Qu’est-ce qui t’arrive, Caro ? me demande Quinn.
— Elle envoie des textos à West, répond Bridget. Ça se voit à sa façon de se mordre la lèvre en se penchant sur son téléphone comme si elle espérait que des Skittles allaient en sortir –, ou un arc-en-ciel, ou…
— Oui, ça, je sais, l’interrompt Quinn. Ce que je voudrais savoir, c’est ce qu’il lui a dit pour qu’elle s’étouffe comme ça.
— Rien du tout, dis-je dans une espèce de coassement.
— Oh, allez ! Raconte ! s’écrie Bridget.
— Quand est-ce que vous allez baiser, tous les deux, qu’on ait enfin la paix ? râle Krishna.
— Mais… ta gueule !
J’ai la repartie en folie, aujourd’hui.


Au bout d’un instant, je remarque que les épaules de Caroline sont agitées de soubresauts. Je ne sais pas quand elle a arrêté de rire et qu’elle s’est mise à pleurer. À vrai dire, je ne suis pas sûr qu’elle ait arrêté. J’ai l’impression que son rire et ses larmes se confondent.
Tout ce que je sais, c’est que, quand elle relève la tête et me regarde, les yeux brillants, toutes les étoiles s’y reflètent.
Caroline abrite les étoiles, et nous sommes seuls dans l’univers.
Je plane.
Et pas seulement parce que j’ai fumé.
Parce que je suis amoureux d’elle.


— Caro…
— Tu ferais mieux de partir.
Il prend son manteau et se dirige vers la porte. J’attends de l’entendre s’ouvrir et se refermer derrière lui. J’attends que commence ma vie sans West.
Sauf qu’il s’arrête devant la porte, pose les mains à plat dessus et donne trois coups de pied dans le battant, tellement violents que je sursaute.
[...]
— Je n’ai pas envie de partir, Caoline. C’est justement ça, mon problème ! Je ne veux pas partir.
— Alors qu’est-ce que tu veux, West ?
Je suis au bord des larmes. Je crie presque parce que je ne sais pas ce qu’il veut. Je ne l’ai jamais su.
Il revient vers moi, jette son manteau sur le lit de Bridget et pose les mains sur les tubes métalliques au-dessus de ma tête. Il a les jambes écartées, les pieds de chaque côté des miens, et il me bloque la lumière. Son visage est dans l’ombre, mais quand il dit : « Je veux t’embrasser, Caro », j’entends la douceur de sa bouche. Je crois presque la sentir contre la mienne.
West rapproche son pied du mien et touche mon genou avec sa jambe.
— Je pourrais te raconter que c’est parce que je veux te prouver que tu n’es pas déglinguée ou bonne pour le couvent, pour te prouver que tu es belle et sexy et que tu n’es absolument pas sale, ou alors seulement dans le sens coquin du terme. Je pourrais te dire tout ça sans mentir, mais la vérité, c’est que je suis égoïste et que j’ai envie de toi. Je ne sais pas comment m’en empêcher et j’en ai marre d’essayer.


— J’ai envie de toi depuis le début, depuis que je t’ai vue. J’ai envie de toi ici, maintenant, alors que je te fais horreur. À moi aussi, je me fais horreur, alors je ne comprends pas comment tu peux être aussi patiente avec moi. Pourtant, même là, alors que je me déteste et que tu es en colère contre moi, je n’ai qu’une envie, c’est...


 «On n’est jamais mieux que chez soi. »
Sauf qu’on ne peut plus retourner chez soi une fois qu’on en est parti pour de bon. C’est quelque chose que j’ai appris à Putnam.


S’il y a bien une chose que j’ai apprise au cours de mon enfance passée à lire les biographies des grandes figures historiques, c’est que ceux qui contribuent à changer le monde n’y parviennent pas en dépit des difficultés qu’ils rencontrent, mais grâce à ces difficultés.  »


On est comme on naît, et ce n'est pas quelque chose dont on se défait facilement. On aimerait bien y croire - après tout, c'est l'essence du rêve américain -, mais la vérité, c'est que, même si on fait fortune, on ne pourra jamais acheter l'aisance de ceux qui sont nés riches. Il ne suffit pas d'enfiler des fringues de luxe. Un pauvre qui a réussi pensera toujours comme un pauvre. Ses rêves resteront des rêves de pauvre, et ses désirs des désirs de pauvre.

2 commentaires:

  1. Rien que le synopsie me rebute un peu je dois dire ^^ je ne pense pas lire ce livre pour le coup =) on verra un jour, peut être.
    merci pour cette chronique ;) et je suis d'accord avec toi, il y a de plus en plus de livre érotique qui veulent se faire passer pour du YA, et c'est débile je trouve...
    bonne lecture à toi ;)

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    Réponses
    1. Ba en fait, ca aurait pu être super si ca avait été du young adult simplement.. du tout public..
      donc bon, c'était addictif, mais après avoir refermé le livre, sachant qu'il faut la suite en plus, c'est un peu décevant.. avec le recul :/

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